dimanche 28 avril 2013

Des idées pour animer un atelier mémoire






Merci à Angélique qui me fait part d'un livre qu'elle utilise auprès de personnes âgées, publié par les éditions Phalente :


Couverture du livre "Ateliers mémoire".



Emmanuelle Goury-Meyer, psychothérapeute en gérontologie, partage sa pratique professionnelle et son expérience dans ce livre, afin d'aider les professionnels à maintenir les facultés cognitives des personnes âgées. Cet ouvrage est divisé en deux parties :
1° Méthodologie : l'auteur propose, dans une première partie, une méthodologie de mise en place des activités auprès des personnes âgées, basée sur l’attitude humaine, la relation à l’autre et la bienveillance.
2° Fiches d’activités (Voir Sommaire) : l’auteur propose des séances d’animation au sein desquelles l’empathie est toujours présente. Celles-ci sont des fils conducteurs qui doivent permettre aux lecteurs d’adapter l’ensemble des activités. Les fiches contenues dans ce livre permettent la mise en place d’ateliers diversifiés basés sur la philosophie qui consiste à voir, entendre, communiquer avec la personne âgée pour permettre l’émergence et la stimulation des fonctions cognitives, tout en privilégiant la notion de plaisir.
  Cet ouvrage s’adresse aux thérapeutes, aux animateurs et aux organismes de formation.

Je vous recommande aussi de consulter le site de doc-editions, où vous trouverez de nombreux livres et revues pour compléter vos connaissances et élargir votre caisse à outils. Pour vous y retrouver dans leur offre très conséquente, je vous recommande de glisser le curseur en bas de page où vous visualiserez facilement la totalité de cette offre.
Au sujet des ateliers mémoires,  cet éditeur propose 
Des jeux et des bases pour créer vos propres supports ! Par Giovanna Bernard, Claire Royer, Joëlle Decam, Isabelle Creuserand Aubret

Les jeux proposés dans cet ouvrage doivent figurer dans la boîte à outils de l'animateur. Mais l'originalité de ce recueil est de vous servir de guide pour créer vos propres supports, bénéficier de conseils et de pistes pour les adapter à votre public.
Vous trouverez en début de chaque partie des idées complémentaires et des pistes permettant d'aller plus loin dans votre démarche. Les auteurs insistent chaque fois sur les possibilités d'échanges et de dialogue que ces jeux doivent faire naître entre les participants. Le premier objectif est le plaisir, le deuxième d'encourager l'autonomie, le troisième de faciliter la créativité, le tout étant de valoriser chacun.
Les ressources constituent à elles seules mille idées d'activités en vous donnant de nombreuses références bibiographiques, musicales, artistiques ou de réflexion.

Très pratique, cet ouvrage s'adresse aux animateurs, AMP et toute personne intervenant dans la vie sociale des Ehpad, USLD, accueils de jour, foyers logements, etc.

samedi 13 avril 2013

Culture générale pour atelier mémoire

Pour mesurer sa culture générale, il suffit de se brancher sur les nombreux jeux que nous proposent nos chers médias.  Enfin, je ne suis pas vraiment certaine que ce soit la seule raison pour laquelle des milliers - millions ? - de personnes se collent devant leur petit écran aux heures des repas.  Dans cette course féroce à toujours plus (les sommes gagnées me laissent pantoise), il y en a au moins deux (à ma connaissance) qui sortent du lot, tellement les gains et cadeaux sont dérisoires. Ils ont aussi en commun leur longévité. Je veux bien sûr parler de l'émission Questions pour un champion (qui fêtera ses 25 ans en novembre 1988) que je regarde en vacances dans l'Aveyron. Mais j'avoue que je n'apprécie pas particulièrement Julien Lepers. Je suis plus fan de  l'autre émission de culture générale qui tient la route depuis ...1958 : le jeu des mille euros sur France Inter. 

Qui dit mieux ? C'est le jeu le plus ancien du paysage radiophonique. Il a été créé par Henri Kubnick sous le nom de 100 000 francs par jour, puis de nombreux animateurs se sont succédé pour sa présentation, dont Lucien Jeunesse de 1965 à 1995 (l'émission s'appelle alors "Le jeu des mille francs"), Louis Bozon jusqu'en 2008. Nicole Stoufflet a pris le relais et officie aujourd'hui. Drôle de planning professionnel pour ces animateurs : ils parcourent pendant quelques semaines les routes de France, loin de chez eux.
Car contrairement aux autres émissions, où les candidats se déplacent dans les studios d'enregistrement, ici c'est l'émission qui se déplace dans les régions. Autre particularité : les questions sont envoyés par les auditeurs. Elles sont classées en trois catégories en fonction de leurs difficultés : bleue, blanche, rouge. Les candidats, au nombre de deux (ils sont partenaires et non adverses) doivent répondre à 6 questions. Ils ont  trente secondes pour répondre à chaque question, les secondes sont égrenées au son d'un petit  métallophone à 4 lames. Répondre correctement aux 6 questions permet d'accéder au Banco et au Super Banco, lesquels sont respectivement dotés d'un gain de 500 € et 1000 €. Mais les candidats ne sont pas obligés de tenter le Banco : avoir répondu aux 6 questions permet de gagner 150 €. Quand je vous disais que les gains étaient dérisoires !
Voilà pour quoi j'aime écouter cette émission : c'est une niche au milieu d'un monde où il faut toujours aller plus vite, être plus fort que les autres. Ce qui me mets particulièrement en joie, c'est quand les candidats ne trouvent pas la bonne réponse : la personne qui a envoyé la question gagne entre 15 et 45 € en fonction de sa difficulté ! Ah, j'oubliais : les candidats qui perdent au Banco repartent avec ... un transistor. A l'heure des tablettes et autres gadgets de communication, n'est-ce pas réjouissant ? J'en entends ricaner : c'est qui cette vieille réac qui ne veut pas vivre avec son temps ? Je ne dois pas être la seule : ce jeu est l'émission radiophonique la plus écoutée à 12h45  (en 2008, 1,395 million d'auditeurs soit 15,6 % de part de marché - Wikipédia). Et encore mieux : lorsque Lucien Jeunesse est parti à la retraite en juin 1995, la direction de France Inter a supprimé le jeu ... qui a repris en septembre de la même année car les auditeurs avaient massivement protesté.

Je vous parle de ce jeu (qu'en fait j'écoute peu : seulement quand je suis en voiture à son heure de diffusion) car la question du Super Banco du 9 avril a retenu mon attention : Les aphérèses et les apocopes ont chacune une influence sur les mots, qu'ils soient écrits ou parlés. Quelle est cette influence ? Ne sont-ils pas jolis ces noms bizarres ? Tellement bizarres et inconnus dans mon vocabulaire, que j'ai cherché au moins 5 minutes avant de les trouver dans le dictionnaire : comment les écrire ?
Ils enlèvent ( étymologie latine : aphaeresis), retranchent (étymologie latine : apocopa) un ou plusieurs phonèmes à un mot : l'apocope à la fin du mot (cinématographe devient cinéma), l'aphérèse au début du mot (autobus devient bus). Vous le saviez ? Pas moi, ni les candidats qui ont chuté sur cette question.

Voilà une manière bien agréable de s'instruire, de faire fonctionner ses neurones. Podcaster cette émission et l'utiliser comme support d'atelier mémoire en maison de retraite me paraît être une alternative au jeu papier "le baccalauréat" à étudier de près ! J'ose même un appel aux dirigeants de ces structures : modifier l'heure des repas afin que les résidents qui le souhaitent puissent écouter le jeu des mille euros en direct. Non, non, ce n'est pas une utopie (projet dont la réalisation est impossible, conception imaginaire) : c'est être créatif, c'est à dire sortir des sentiers battus, envisager toutes les solutions possibles, même si elles paraissent farfelues, hors normes. 

lundi 1 avril 2013

Sachet en papier




·         Il vous faut : une feuille de papier machine (format A4), un tube de colle, une perforatrice.

Plier le papier dans le sens de la longueur, en laissant une bordure (B) d’environ 1,5 cm
  Retourner - Repliez la bordure B

 Ouvrir ce pli - Retourner le travail - Replier de nouveau la bordure, à l’intérieur cette fois - Coller la bordure à l’intérieur

Plier en deux le rectangle obtenu. Marquer le pli seulement sur une hauteur d’environ 5 cm


Ouvrir ce pli

Rabattre l’angle X le long du pli précédemment marqué - Faire de même avec l’angle Y

 

















Ouvrir ces plis puis les replier sur l’envers du travail. Ces pliages successifs dans un sens puis dans l’autre facilitent les pliages suivants.

Replier le triangle vers le bas : le pli s’appuie sur la base du triangle


Ouvrir tous les plis

Poussez l’angle  X  de manière à le rentrer à l’intérieur. Faire de même avec l’angle Y 


 Ouvrir le triangle


Rabattre la pointe supérieure


Encoller l’intérieur du  petit triangle ainsi formé


Rabattre l’extrémité du deuxième triangle et la coller sur le premier triangle


Laisser sécher

Introduire votre main à l’intérieur du sachet pour lui donner la forme

Former un pli dans le haut du sachet
Perforer un ou deux trous à l'aide de la perforatrice et fermer avec le lien de votre choix : bolduc ou ruban de mercerie ou brin de laine


La feuille A4 : 29,7 cm x 21 cm vous permet de réaliser un sachet de 16,5 cm x 14 cm (sachet vert). Pour un petit sachet (3 à 4 bonbons), utiliser un quart de feuille A4 (sachet blanc). Le sachet en papier kraft a été réalisé avec une demi-feuille A4.
La petite taille est très utile pour ranger des perle ou pour offrir des ... chocolats. Pour mes très chers amis Olga et Arnoldo, les sachets ont revêtu leurs habits de fête :
J'ai encollé du tissu Liberty sur du papier kraft.
Vous pouvez aussi customiser le sachet
C'est aussi un très bon support pour faire sa pub.
J'ai appris à faire ce sachet lors de mon stage BAFA, il y a un certain nombre d'années ! Depuis je ressortais mes pièces à conviction : les différentes étapes en taille réelle.
Pour pouvoir écrire ce message, j'ai - enfin - fait une fiche technique que je tiens à disposition (en PDF) sur simple demande (voir la rubrique "Vos commentaires sont bienvenus")